De plus en plus de particuliers se lancent dans la peinture des pièces de leur logement. Cela peut s’expliquer par un amour des travaux manuels et du bricolage, par l’envie de participer à la dernière touche d’une maison neuve, ou encore pour des raisons de coût.
Les marques de peinture actuelles peuvent énormément faciliter la tâche du grand public, mais il existe néanmoins un certain nombre de pièges à éviter.
Les bons outils pour peindre soi-même
N’hésitez pas à investir quelques euros de plus dans un rouleau de peinture de qualité. Les modèles premier prix réservent quelques surprises ! Avec un rouleau professionnel, vous aurez le plus souvent besoin de moins appuyer, vous ferez donc moins de traînées et surtout, vous protégerez vos poignets. Votre peinture sera en tout cas étalée de manière plus uniforme. Les rouleaux à poil court sont parfaits pour la plupart des peintures monocouches grand public, à la texture plutôt crémeuse.
Vous avez peut-être décidé de jouer sur les contrastes et de changer de couleur, que ce soit pour mettre en relief certains éléments d’une pièce ou encore pour changer d’ambiance d’une pièce à l’autre. Ne réutilisez jamais un même rouleau pour plusieurs couleurs. Il est impossible de nettoyer entièrement la peinture et vous auriez des surprises au niveau de la teinte ! Il vous faut donc un rouleau par couleur.
Vous devez également acheter un pinceau à rechampir pour les bordures et les coins. Respectez les mêmes règles que pour le rouleau et choisissez plutôt un pinceau professionnel. Évitez les kits bon marché, qui vous proposent tous les outils à un prix défiant toute concurrence ! La qualité est rarement au rendez-vous. Vous aurez aussi besoin d’une perche pour les plafonds, de ruban de masquage, d’un bac à peinture et d’un seau.
Peindre un mur soi-même : ne pas négliger la sous-couche
Vous devez impérativement préparer le support avant de commencer à peindre. Même si vous achetez une peinture dite ‘monocouche’ par les fabricants, vous devrez sans doute passer deux fois avant d’obtenir un résultat uniforme. Mais vous n’y parviendrez que si le mur a été correctement préparé.
Ainsi, si vous peignez sur des murs en placo neufs, vous devez d’abord sceller les fibres avec une sous-couche adaptée, sinon le placo absorbera toute la peinture. Si vous repeignez un mur ancien, pensez à le décaper, surtout s’il est recouvert de peinture à l’huile, comme cela se faisait autrefois. Dans le cas contraire, votre peinture acrylique n’accrochera pas. De même, si vous repeignez un mur foncé, n’oubliez pas de poser une sous-couche claire avant la teinte définitive.
Enfin, préparer le support signifie aussi réparer les trous et les irrégularités : vous pouvez poser de l’enduit de bouchage, mais il faudra poncer avant de peindre. Profitez-en pour vérifier que votre mur n’est pas humide ou que la surface ne présente pas de moisissures. Dans ce cas, il faut avant de peindre appliquer un traitement spécifique.
Pièges à éviter lors de la mise en peinture
Attention ! Avant de peindre, vous devez choisir impérativement une peinture adaptée à votre support. Généralement, on utilise aujourd’hui de la peinture acrylique, qui s’étale aisément, se nettoie facilement en cas de taches, et ne sent pas trop fort dans les pièces à vivre ou dans les chambres à coucher. Pour les pièces d’eau, n’oubliez pas de choisir une peinture spéciale pour salle de bain ou pour cuisine ! Elles sont plus résistantes et vous pourrez les lessiver.
Les peintures monocouches sont crémeuses et ne coulent pas, sauf si vous en mettez trop sur votre rouleau. Ayez toujours le bac à peinture à portée de main pour doser la quantité de produit. N’oubliez pas de masquer tout ce qui ne doit pas être peint, radiateur, cadre de porte, mais aussi bord de plafond. Choisissez un rouleau de masquage suffisamment large et qualitatif, qui ne se décolle pas dès qu’il est en contact avec la peinture. Dans l’idéal, il doit être aussi large que l’épaisseur de votre rouleau.
Selon la température et l’hygrométrie de la pièce, votre peinture peut sécher assez vite, ce qui peut avoir pour résultat de former des traces peu esthétiques sur le mur. Pour éviter cet effet de raccord, travaillez toujours sur une surface mouillée de peinture et ne vous arrêtez pas en plein milieu d’un mur. Prélevez suffisamment de peinture avec le rouleau, peignez d’abord deux ou trois bandes verticales, puis repassez sur la surface horizontalement sans appuyer trop fort. La peinture doit toujours être croisée.
Enfin, ne détruisez pas tout votre travail en arrachant brutalement les bandes de masquage. Attendez un séchage partiel de votre peinture, puis retirez-les délicatement. Ne laissez pas tout sécher, les bandes ne partiraient plus qu’avec difficulté et là encore, vous risqueriez d’arracher une partie de la peinture.